Le buddléia de David se plaît dans les zones alluviales, zones déboisées, gravières, voies ferrées, talus, friches et berges de rivières, dont il profite la mise à nu (crues ou inondations) pour s’implanter. Il se trouve sur tous les types de sols, mais préfère ceux drainés et pauvres en matière organique. Il tolère de grands écarts de température.
Le buddléia de David se reproduit de manière sexuée avec une production de graines pouvant atteindre les 3 millions par individu. Petites et légères, les graines sont disséminées principalement par le vent et peuvent se conserver dans le sol pendant plusieurs années. Son élagage favorise sa reprise la saison suivante et peut atteindre 2 mètres en un an.
Pourquoi représentent-ils un danger ?
Il forme des peuplements monospécifiques et limite la présence d’autres espèces. Son nectar est apprécié par les papillons, mais ses feuilles ne participent pas à leur cycle biologique car elles ne nourrissent pas la chenille comme certaines plantes-hôtes indigènes comme les orties et certaines graminées.
Mesures de lutte
Dessouchage, tronçonnage et arrachage à la main des jeunes plants. Coupe systématique des inflorescences juste après la floraison pour empêcher la formation de graines et donc sa progression. L’élimination des plantes doit impérativement se faire par incinération et non par compostage.
Il est souvent nécessaire d’implanter des espèces indigènes très rapidement afin de ne pas le laisser se réimplanter.
