Disposer d’infrastructures adaptées constitue souvent un élément déterminant pour les piétons et les cyclistes. Afin d’encourager le recours à la mobilité douce, les communes de la région morgienne ont donc choisi de se doter d’une stratégie « Mobilité douce, espaces publics et paysage » dont l’objectif principal est d’améliorer le confort et la sécurité pour les piétons et les cyclistes de la région.

Dans une première étape, les réseaux structurants piétons et vélos ont été déterminés, en distinguant différents types d’utilisateurs. Pour les cyclistes, l’étude distingue les « tortues », cyclistes moins sûrs d’eux et privilégiant la sécurité et le confort, et les « lièvres » plus agiles et préférant les trajets directs et rapides. Pour les piétons, la distinction s’opère entre les adultes et les personnes plus vulnérables, comme les personnes à mobilité réduite et les enfants.

Sur cette base, une stratégie de mise en œuvre a été élaborée à partir d’un diagnostic exhaustif de l’état actuel. Cette dernière propose une série de mesures d’aménagement permettant d’atteindre les objectifs visés, priorisées en fonction de leur urgence et leur opportunité, avec l’objectif de consolider les réseaux de mobilité douce dans toute la région d’ici 2030. Tandis que certaines mesures sont de caractère très général et traitent, par exemple, des aménagements cyclistes et piétons dans les zones 30, d’autres portent sur des aménagements spécifiques comme le marquage, la modification de gabarits routiers et l’aménagement des traversées. Quelques projets spécifiques ont également été élaborés, notamment pour l’adaptation de certains carrefours complexes ou l’aménagement des gares ferroviaires.