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Le service de livraison à vélo Dring Dring déboule à Morges
Les courses livrées sur 2 roues !

Depuis deux mois, on peut se faire livrer ses courses sur deux roues dans la région morgienne, l’occasion notamment de s’éviter les travaux de la rue Louis-de-Savoie.

Le service Dring Dring est déjà connu sur la Riviera, ses deux-roues déboulent désormais à Morges. L’idée est née des commerçants locaux, soucieux d’offrir une alternative à leurs clients. «La politique de circulation de la Ville ainsi que les travaux qui ont débuté à la rue Louis-de-Savoie découragent les gens de venir en voiture faire leurs courses, explique Jean-François Crausaz, maître caviste chez Bolle, dont les locaux se situent dans ladite rue. Les commerçants doivent être proactifs pour chercher des solutions.»

Une année test
Au courant de ce qui se fait à Vevey, il contacte alors Dring Dring. La société propose des livraisons entre les commerces et leurs clients. Ces derniers se rendent dans les boutiques, effectuent leurs achats qu’un coursier leur livrera ensuite à vélo. Une solution qui permet de ne pas s’encombrer et de repartir tranquillement à la maison ou au bureau, en transports en commun par exemple.

«Nous partons sur une période test d’une année, précise Jean-François Crausaz. L’idée est de faire la promotion de ce service auprès des commerces pour qu’ils sensibilisent leur clientèle à cette nouvelle offre.»

Tarif abordable
Concernant les coûts, chaque cabas de 10 kilos maximum livré à Morges coûte 5 francs. Pour les achats livrés dans les communes à proximité directe (Préverenges, Lonay, Échichens, Chigny et Tolochenaz), 5 francs supplémentaires sont demandés. Et il en coûtera encore 5 de plus pour les livraisons effectuées dans les villages de Bussy-Chardonney, Denens, Lully, Vufflens-le-Château, Lussy-sur-Morges, Saint-Prex, Monnaz et Vaux.

Le service de livraison ayant son siège à Lausanne, les trajets jusqu’à Morges sont pris en charge par la Municipalité de la Coquette durant cette année-test. «C’est l’équivalent de 50 francs par trajet, soit 13’000 pour cette première année», estime Jean-François Crausaz, qui se réjouit de voir si cette offre trouvera son public.

Sarah Rempe