Dans les villes comme dans les villages, les jardins privés contribuent de manière importante à nourrir et héberger la faune indigène. Rien que pour les 10 communes de la région morgienne, la surface dédiée à l’habitat individuel représente en effet 4 km2, soit l’équivalent du territoire de la ville de Morges.
S’il n’est pas commun d’y croiser un chevreuil ou un renard, d’autres espèces y éliront volontiers domicile ou s’arrêteront simplement lors d’un ravitaillement. Ainsi, les insectes, oiseaux, reptiles et batraciens ainsi que certains petits mammifères peuvent se plaire dans nos jardins pour autant qu’il soit correctement aménagé. C’est justement ce que vise à favoriser la Charte des Jardins au travers de 10 recommandations ludiques et faciles à mettre en oeuvre.
Le fait de disposer, dans son jardin, de coins de prairies composés de fleurs indigènes constitue l’une des recommandations les plus importantes. Les zones non fauchées constituées de plantes et fleurs indigènes représentent en effet l’habitat et la source de nourriture de nombreux insectes, dont certains sont très sélectifs lorsqu’il s’agit de se restaurer. Et les insectes constituent à leur tour le garde-manger de plusieurs espèces d’oiseaux, reptiles ou petits mammifères.
Afin de vous inciter à opter pour un coin de prairie dans votre jardin, et à vous informer sur l’intérêt des plantes indigènes pour la biodiversité, les communes de la région morgienne offrent à tous les adhérents à la Charte des Jardins un bon pour deux plantes vivaces indigènes, particulièrement adaptées à la faune locale, à choisir parmi les variétés ci-dessous. En adhérant à la Charte des Jardins et en appliquant chez vous les dix bonnes pratiques recommandées, vous contribuerez à l’effort collectif de soutien à la biodiversité.