Stratégie - Urbanisation
Contexte
Le site des Tuilières s’est progressivement développé à partir des années 1960, dans la dynamique d’extension des zones urbaines venant de Morges, certainement en lien avec la construction de l’autoroute. La partie Ouest préexistante a tout d’abord accueilli des bâtiments industriels lourds dans les années 1970, puis il a fallu attendre les années 1990 à 2000 avant que la partie Est ne soit développée. Durant cette dernière période, la zone résidentielle « En Rionzi » à l’Est a accueilli de nombreux habitants, faisant ainsi le lien entre le tissu bâti de Préverenges et Morges.
Vocation
La zone industrielle de CFF-Tuilière est classifiée comme un site mixte densifiable. Le site a un potentiel de densification avec des habitants et des emplois, mais les entreprises à attirer doivent être compatibles avec du logement. Le site doit également proposer une offre satisfaisante en aménités urbaines, c’est à dire en services de proximité ou en transports publics.
Enjeux
Les études de diagnostic ont mis en lumière les enjeux suivants pour le développement de CFF-Tuilière :
Densité :
Les objectifs de densité en habitants et en emploi sont élevés et une partie non négligeable des droits à bâtir existants peut encore être consommée.
Mixité fonctionnelle :
Le site présente actuellement une certaine monotonie: Les activités et les logements cohabitent sans qu’aucun commerce ou aucun service de proximité ne créent une certaine ambiance de quartier.
Paysage et environnement :
Le site est essentiellement asphalté, et les bords du Bief sont clôturés. La non-mise en valeur des éléments paysagers du site ne contribue pas à augmenter l’attractivité du site pour les usagers.
Logistique :
Les espaces de stockage sont disposés de manière aléatoire. Cette organisation de la logistique devrait être rationalisée si des logements supplémentaires venaient à s’implanter à proximité du site afin de limiter les nuisances liées au trafic poids-lourds.
Mobilité douce et espaces publics :
Les espaces de rencontre sont privatifs. L’optimisation du stationnement permettrait pourtant de réutiliser des places de parc pour créer des espaces publics. La création prévue d’un sentier de loisirs le long du Bief implique également de revoir la circulation piétonne vers et dans le site.