Stratégie - Urbanisation
Contexte
La zone d’activités de Saint-Prex s’est développée en amont du village avec l’arrivée de la Verrerie en 1911, dont l’activité était clairement en lien avec le chemin de fer. Dès lors, le village a connu un développement résidentiel progressif, et le reste de la zone d’activités, notamment la partie Nord-Est, s’est surtout développée dans les années 1980. Dans cette même période, de nouveaux tissus résidentiels en amont du village se sont développés et le bâti existant autour du site d’activité s’est progressivement densifié.
Vocation
La zone industrielle de Saint-Prex est classifiée comme un site industriel densifiable. Il n’est pas question d’y construire des logements, en revanche le site doit pouvoir concentrer des types variés d’entreprises. Il peut s’agir d’activités industrielles ou de services aux entreprises. Dès lors, le site doit pouvoir être facilement accessible aux poids-lourds.
Enjeux
Les études de diagnostic ont mis en lumière les enjeux suivants pour le développement de Saint-Prex :
Densité :
Le potentiel de densification est élevé sur le site du Glapin.
Mobilité douce et espaces publics :
Malgré la circulation routière et poids-lourds modérée (sur la Verrerie) à faible (sur le Glapin), les bandes cyclables ne sont pas matérialisées, à l’exception des abords de la gare CFF. Les espaces de rencontre sont majoritairement privatifs. Sur le Glapin, un espace de rencontre valorisant (un jardin partagé) est excentré du reste du site et n’est pas suffisamment mis en valeur.
Foncier :
Le site du Glapin est possédé par une multitude de propriétaires différents, qu’il s’agisse de particuliers, d’entreprises, de sociétés immobilières ou de la commune. Développer cette partie de la zone industrielle nécessiterait des efforts de coordination importants.