Cette jolie plante indigène au feuillage découpé est une valeur sûre au jardin. Elle pousse dans la plupart des types de sols, même dégradés, supporte bien la sécheresse et se plaît aussi à la mi-ombre. Son habitat naturel ? Les prairies, pâturages, les talus et les bords de chemins.
Les atouts « biodiversité »
L’achillée fleurit très longtemps, ce qui en fait une plante précieuse pour les insectes. Ses inflorescences en plateau forment des pistes d’atterrissage très appréciées par les coléoptères manquant de souplesse, comme les buprestes et les longicornes. La plante nourrit les chenilles de plusieurs papillons et ses graines sont convoitées dès l’automne par les oiseaux du jardin.
La planter sans se planter
L’achillée apprécie un sol sec et bien drainé. Trouvez-lui une place où elle pourra s’étendre, car ses rhizomes la poussent à s’étaler généreusement. Son feuillage ciselé fait merveille dans un gazon fleuri, où la plante supporte bien la tonte et la sécheresse. Pour tempérer son ardeur, on peut couper une partie de ses inflorescences avant la dispersion des graines ou la cultiver en pot.
Le saviez-vous ?
Si elle porte le nom d’Achille, c’est en l’honneur du héros grec qui, selon la légende, s’en servait pour soigner les blessures des soldats pendant la guerre de Troie. La plante est à la fois tonifiante, anti-inflammatoire, détoxifiante et efficace contre les troubles digestifs et les affections des voies respiratoires.
Au potager, son odeur âcre peut agir comme répulsif contre certains ravageurs. Et pas de panique si elle attire des pucerons : l’achillée est une plante relais qui nourrit indirectement de précieuses coccinelles.
Le suc de l’achillée peut provoquer des réactions allergiques sur une peau sensible exposée au soleil.