Elle ressemble un peu aux chardons, mais n’en a pas les épines ! La centaurée jacée appartient comme eux à la grande famille des astéracées dont font aussi partie les achillées et les marguerites. Comme eux, elle est incontournable au jardin naturel, pour son charme et tout ce qu’elle apporte à la petite faune sauvage.
Les atouts « biodiversité »
Ses inflorescences violettes sont truffées d’un nectar sucré qui attire une kyrielle de butineurs. Pas moins de 65 espèces de papillons de jour peuvent s’y relayer quand il fait beau ! S’y ajoutent bien sûr les abeilles et les bourdons. Une telle activité attire aussi l’araignée crabe, qui se poste à l’affût dans les corolles, pour pincer les insectes repus. En hiver, les graines de centaurées sont particulièrement convoitées par les chardonnerets et les verdiers.
La planter sans se planter
La centaurée jacée n’est pas difficile : elle pousse dans des sols plutôt secs, pauvres en matière nutritives et bien ensoleillés. La prairie et son habitat de prédilection, mais elle habille aussi joliment le pied des rosiers anciens et / ou grimpants. Dans un massif, elle fait le lien bienvenu entre les floraisons du printemps et de l’automne.
Le saviez-vous ?
La centaurée doit son nom à Chiron, le plus célèbre centaure de la mythologie grecque. Blessé par une flèche trempée dans le sans de l’Hydre, cette créature mi-homme mi cheval aurait été guérie grâce aux fleurs de cette plante.